Introduction à l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle, souvent appelée « IA », est omniprésente dans notre quotidien : dans nos téléphones, nos moteurs de recherche de notre ordinateur, nos voitures et nos maisons.

Elle nous aide à accomplir les tâches répétitives et complexes que nous sommes bien contents de lui confier. C’est un assistant pratique au quotidien.

1. Pourquoi parlons-nous tant de l’IA ?

L’IA a fait d’énormes progrès ces dernières années, au point de devenir experte dans certains domaines. Grâce aux algorithmes programmés par des ingénieurs, elle est maintenant capable d’exécuter des tâches sophistiquées.

Défi du jour, vous rendre d’un point A à un point B.

Grâce aux millions de radios qu’elle a visionnées, une intelligence artificielle bien programmée peut aider les radiologues à identifier la fissure d’un os. Grâce aux millions de diagnostics qu’elle a analysés, elle peut guider les médecins dans le suivi de leurs patients. Elle peut aussi conduire une voiture, traduire un texte en français, piloter un satellite, vous donner le meilleur itinéraire ou suggérer une chanson qui vous plaira à coup sûr.

Ça a l’air chouette !

L’intelligence artificielle est donc sur toutes les lèvres : celles des chercheurs bien sûr, mais aussi celles des entreprises, du gouvernement et des citoyens à travers le monde. Chacun imagine ce qu’il pourrait faire avec. Cependant, il est crucial de comprendre ce qu’est réellement l’IA pour ne pas tomber dans des scénarios de science-fiction où les robots dominent le monde.

2. Comment ça marche ?

L’intelligence artificielle est basée sur des calculs mathématiques et informatiques, pas sur de la magie. Prenons l’exemple d’une voiture autonome.

Une intelligence artificielle est capable de conduire une voiture toute seule, à condition qu’un ingénieur programme les commandes utiles pour passer les vitesses, freiner, reculer et les règles du code de la route. Rappelez-vous, ces instructions, ce sont les fameux algorithmes.

L’IA apprend à distinguer les voitures des autres objets en analysant de nombreuses images, créant ainsi un gabarit « voiture » qui lui permet de conduire prudemment. Comment faire ? L’ingénieur lui montre des tas d’images de voitures, de toutes les marques, de toutes les couleurs, sous tous les angles. Ainsi, l’intelligence artificielle devient capable d’identifier les éléments de la voiture qui ne changent pas : la voiture a des roues, des vitres, des portes, elle roule sur le sol. Et ceux qui changent : la couleur, la forme, la vitesse, la taille de la voiture.

Avec ou sans IA ? Cherchez l’intrus.

Elle se crée alors un gabarit « voiture » qui l’aide à distinguer les voitures des autres éléments qu’elle rencontre sur la route. C’est un bon début pour un conducteur novice ! Rappelons aussi que l’IA ne boit pas d’alcool, n’est jamais fatiguée et ne regarde pas son téléphone en conduisant.

Avec de bonnes instructions, l’IA peut réaliser les tâches demandées avec une précision impressionnante, dépassant parfois les capacités humaines, comme l’a montré AlphaGo en battant un champion du jeu de go en 2017.

Défi suivant : traduire un texte.

L’IA peut devenir un assistant utile dans de nombreux domaines, notamment dans l’éducation !

3. Comment appliquer l’IA à l’éducation ?

Les progrès scientifiques des trente dernières années sur la mémoire, le sommeil et l’attention des enfants peuvent améliorer l’apprentissage.

Lorsque nous comprenons mieux comment fonctionne le cerveau d’un enfant quand il apprend, nous sommes capables d’identifier les éléments extérieurs qui favorisent ses apprentissages et ceux qui les freinent. Nous pouvons donc l’aider à mieux apprendre.

Par exemple, Stanislas Dehaene, neuroscientifique français auteur du livre Apprendre ! : les talents du cerveau, le défi des machines, explique qu’un être humain n’a pas de curiosité pour les choses qu’il connaît déjà, ni pour les choses trop complexes. Il nous encourage donc à stimuler la curiosité naturelle des enfants pour répondre aux besoins de leurs cerveaux. À chaque âge, ses points forts.

Stanislas Dehaene identifie également 4 piliers de l’apprentissage :

1. L’attention : essentielle pour laisser entrer l’information.

2. L’engagement actif : le cerveau apprend mieux lorsqu’il est actif et engagé.

3. L’erreur : le cerveau apprend de ses erreurs.

4. La consolidation : les répétitions espacées et un sommeil suffisant ancrent les connaissances. Dormir est un temps d’apprentissage.

13 conseils pour mieux apprendre du neuroscientifique Stanislas Dehaene

Ces découvertes permettent d’envisager des contenus pédagogiques personnalisés et des méthodes d’évaluation adaptées, en soulignant l’importance d’apprendre à apprendre.

4. Et si les professeurs s’appuyaient sur l’IA ?

Chaque enfant ayant ses préférences d’apprentissage, il est difficile pour un professeur de répondre aux besoins individuels de chaque élève. L’IA peut aider en organisant des plannings de mémorisation et en recherchant des exercices adaptés, devenant ainsi un assistant précieux pour les enseignants.

Tiens tiens, cela ressemble un peu à Navi n’est-ce pas ?

5. Un peu de lecture sur l’IA ?

Voici quelques lectures et vidéos au sujet de l’IA appliquée à l’éducation :

  • Apprendre ! : les talents du cerveau, le défi des machines – Stanislas Dehaene
  • Apprendre à lire : Des sciences cognitives à la salle de classe – Stanislas Dehaene

Crédits photos : Pixabay

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